Rives de la Bénoué

Fermeture des frontières Nigéria-Cameroun

Fermeture des frontières Nigéria-Cameroun

 

Le Ministère du Commerce veille au grain en luttant contre la spéculation.

 

La fermeture des frontières entre le Nigeria et le Cameroun n’a pour l’instant aucun incident sur les prix des denrées de première nécessité.

 

Selon M.DAHIROU Délégué Régional du Commerce du Nord, depuis la fermeture des frontières Nigéria-Cameroun, la Délégation Régionale du Commerce a mis sur le terrain une équipe pour enquêter s’il y a eu un impact  sur les prix  d’’approvisionnement en  denrées de première nécessité. « Peut-être  à la longue, mais pas pour l’instant,  Ces enquêtes révèlent que seul le prix de transport par Moto-Taxi a augmenté à cause du carburant frelaté qui est un produit de contrebande. » a-t-il souligné. Par contre les bienfaits de cette fermeture s’affichent dans la psychose de l’exportation du coton graine. « Nos équipes de contrôle et les autorités administratives avaient déjà pris des mesures  pour empêcher la fuite de l’or blanc. Il n’est pas aisé de se réjouir de la fermeture de la frontière, quand on sait  que les échanges commerciaux sont énormes et diversifiés entre nos deux pays, surtout les produits manufacturés en provenance du Nigéria alors que les produits de première nécessité sont exportés vers le Nigéria » ajoute le Délégué. Le Ministre du Commerce a instruit ses services déconcentrés d’organiser avec les partenaires commerciaux des ventes promotionnelles des produits de premières  nécessités dans les zones frontalières avec le Nigéria.

Pour l’instant, précise M. DAHIROU, « nous sommes toujours entrain d’observer et nous veillons au grain. Beaucoup ont aggravé la situation en parlant des flambées  de prix. Mais selon nos enquêtes menées sur les prix, il n’y a pas une grande différence avec les prix pratiqués avant la fermeture des frontières. » Actuellement, l’incident n’est pas très perceptible, mais les échanges commerciaux avec le Nigéria, vont subir un coup pour les taxes douanières. A propos des flambées des prix de premières nécessités, en réalité, l’incident planait déjà avant la fermeture des frontières. Certes le prix du carburant « zoua zoua » est en hausse, mais ce produit est de la contre bande. « Cela est dû à l’absence des stations de carburant dans toutes nos villes et villages et nos populations se ravitaillent en « zoua zoua ». » déplore le Délégué du Commerce. Si cette situation perdure, il risque d’avoir des effets négatifs sur notre économie, précisément sur les denrées alimentaires et les transports. Heureusement la Délégation régionale du Commerce y veille. « Nous combattons  les spéculations des céréales et veillons à ce que les prix ne flambent pas en descendant sur le terrain et en fixant également les prix des denrées de premières nécessités » a conclut le Délégué Régional. / -

 



22/01/2012
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