Rives de la Bénoué

Maladies cardiovasculaires.

Maladies cardiovasculaires.

 

Un recul spectaculaire et inquiétant de la pathologie dans le Nord

 

Les décès suite à des crises cardiaques prennent des proportions de plus en plus inquiétantes faisant croire à la parution d’une nouvelle pathologie dans le monde de la médecine. Mais elle n’est que la conséquence des maladies sous jacentes qui affectent le système cardiaque.

 

A la clinique diabètologique de Garoua qui a ouvert ses portes en 2007, on note certes une légère baisse au fil des années, mais selon les statistiques, les femmes sont plus vulnérables que les hommes et les enfants. Les personnes âgées sont plus exposées que les jeunes. En 2008 ce centre a enregistré 471 cas d’hypertension avec 303 femmes contre 168 hommes. En 2009, on a enregistré 637 dont 356 femmes contre 281 hommes. En 2010 le taux connaît une légère baisse avec 224 cas dont 107 femmes et 117 hommes. Les statistiques de 2011revèlent 197 cas avec 102 hommes et 95 femmes et de janvier à mai 2012, ils ne sont qu’à 117 au total pour 67 hommes contre 50 femmes. Au moment où cette pathologie fait des victimes dans d’autres régions l’on se pose beaucoup de question sur ce mal et sa maîtrise dans la Région du Nord. Pour M. SONA FRANKLIN MUKETE Infirmier Supérieur et Coordonnateur du CPDV de l’Hôpital Régional de Garoua, « Ici au Nord, sous le poids de la culture, les femmes sont plus exposées aux crises cardiaques pour leur inactivité. » L’accroissement de malades de l’hypertension par rapport au passé est dû au mode actuelle de vie rendue facile. Pour ne plus faire des efforts physiques, notre menu qui est appelé’’ la bonne vie’’. Ce sont des risques pour contracter les maladies cardio-vasculaires. Le taux de prévalence est élevé par rapport au passé. Les femmes sont plus vulnérables que les hommes. Sous le poids de la culture les femmes font moins d’efforts, elles sont constamment à la maison. Cette stabilité est un facteur de risque pour les maladies cardio-vasculaires. Depuis 2007, le Nord enregistre chaque année une baisse des malades cardiaques dû à la multiplication des cliniques de prise en charge des malades. Les services de santé du Nord s’occupent du suivi des malades sans les envoyer dans le centre régional de diabétologie. Mais en réalité et selon M. SONA FRANKLIN MUKETE Coordonnateur du CPDV de l’Hôpital Régional de Garoua « les malades trouvent nos exigences difficiles à savoir venir à jeun et supporter jusqu’à l’après midi. Ils préfèrent se faire consulter par les médecins qui prennent la tension et la glycémie. Nous sommes confrontés au non respect des instructions par les malades qui pour la plupart sont illettrés, avancés en âge donc la capacité de rétention est très réduite. » A l’analyse, les conseils sont mal respectés par les malades. « Nous demandons aux malades de se faire accompagner mais hélas ils viennent toujours seuls. Ceux à qui nous recommandons le sport, d’éviter le sel, ils sont bien d’accord, mais oublient tous les conseils sur place et partent faire le contraire à la maison » confirme le Coordonnateur du CPDV de l’Hôpital Régional de Garoua. C’est pourquoi il est très important « d’organiser les causeries éducatives 2 fois la semaine. L’hypertension, l’obésité, le manque de l’exercice physique, les réactions familiales face aux malades hypertendus sont les risques de l’hypertension » a ajouté M. SONA FRANKLIN MUKETE.



30/11/2012
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